dimanche 17 octobre 2010

Where is Rémi 2.6 - La petite famille

English follows,


Ben voyons, c'est pas si grave si je suis juste 60 jours en retard dans mes messages sur mon blog, arrêtez de vous en faire, j'ai une mémoire de feu! :P J'ai reçu plusieurs commentaires me rappelant que mes messages sont vraiment très en retard. Me suis fait remettre à ma place, je me le ferai pas dire deux fois :P
D'ailleurs coment je fais pour me rappeler qui, quoi, où, quand? Je prends des notes! Tel un Sherlock Holmes des temps moderne, je tapote mon iPod à la vitesse de l'éclair pour ne pas oublié un truc drôle/intéressant. Mais la vérité est que, la vie c'est pas juste une suite ininterrompue d'événements drôles et intéressants, yen a des plates, des tristes, des pas mûres... Donc en vitesse grand V, voici mes deux derniers mois passé au Danemark. J'ai laissé tomber les détails à propos de mes cours, de mes soirées étudiantes, des bars à micro ouverts, des café jazz, des BBQ à la plage, etc... La vie normale quoi! À quelques détails près...



Partie III - La vie "normale"

Le jour de mon retour (et déménagement), c’était le 10 avril, le jour de mon anniversaire. Pour mieux célébrer, j'ai pu utiliser la voiture de mon nouveau colocataire! Le déménagement as été beaucoup plus facile et, pour bien terminer la journée, j’ai même eu droit à un repas 3 services Québéco-Franco-Polonais. Ma vie avec Guillaume (de Lyon) et Piotr & Anna (couple Pologne) a été 1000x plus vivante et animé. La maison n’ayant pas de micro-ondes, de congélateur ou de machine à laver/sécheuse, j’ai appris à vivre sans, à laver mes trucs aux résidences de l’école où je passais la plus part de mon temps de toute façon à jouer au frisbee, étudier, écouter de la musique, cuisiner avec les italiens, les espagnols, américains, australiens de la place …

À Lyngby, là où j'habite, le ciel est bien visible. Pas autant qu'à Tignish sur l’Île du Prince-Édouard, mais suffisamment pour me distraire quand je revenais tard de Copenhague à vélo ou en train. Un jour d’avril, à mon retour, j’ai décidé de prendre mon sac de couchage et de dormir dehors sur le toît du petit cabanon dans ma cours. À mon réveil, j’ai tenté de rentrer subtilement à l’intérieur mais Guillaume m’a vu et ne semblait pas du tout surpris. Par après, j’ai appris qu’Anne avait été étonnée (presque apeurée) de voir quelqu’un dormir sur le toît du cabanon et avait averti Guillaume de ma drôle d’idée. Je crois qu’ils ont gardé cette impression d'aventurier loufoque depuis.

D'ailleurs, la communauté Française à DTU était plutôt importante le printemps de mon échange et j’ai fini par rencontrer beaucoup d’entre eux. Notre bel accent québécois les fait toujours bien rire. Un jour Guillaume racontait l’idée absurde que sont colocataire québécois avait eu de dormir dehors en Avril, l’autre avait répondu simplement : « Ah ! Ce serait par Rémi par hasard ? »


Après une session bien remplie de frisbee, BBQ, et autres, j'ai finalement vendu mon 4e et dernier vélo (celui avec lequel j’ai été jusqu’au parc national suédois, près de Mölle) deux semaines avant mon départ du Danemark et je me trouvais sans vélo pour la première fois en pays scandinave.

Mais rassurez-vous, ce fut de courte durée, bien sûr.

Comme je l’ai déjà mentionnée, les vélos, ça pleut et ça se pêche même ici (référence à la quantité phénoménale de vélo qu'on trouve chaque année dans le canal de Copenhague). La popularité du vélo s'explique facilement: au Danemark, il faut payer des taxes à l'achat d'une voiture équivalentes à 150% de la valeur de l'achat. De plus, les cours de conduite coûte 5000$CAN. Bref, c'est pas de la petit bière!

Pour résoudre mon problème de déplacement, j'ai utilisé les moyens du bord: les locataires précédant de la maison étudiante où je vivais avais pris avantage de cette abondance et avais accumulé une dizaine de vélo dans la cour arrière. La plupart avaient les pneus dégonflés, la chaîne rongée par la rouille ou encore la mécanique enrouée. C’était beau à voir, comme une petit famille de vélo. Je leur ai même inventé une petite histoire: il y a les jeunots, aux pneus dégonflé et sans expérience; les batailleurs au cadre tordu et aux dents manquantes (sur les engrenages bien sûr) et il y a les vétérans, ceux qui en ont vu, qui ont fait la guerre du Vietnam et qui sont revenus avec les roues crochies, le guidon mal enligné, des garde-boue manquants, couvert de rouille de la chaîne aux freins. Je me suis donc permis de prendre un beau vélo vétéran bleu ciel avec la chaîne orange, prête à rompre à tout instant. Mais il a tenu bon, le temps d’une semaine. Puis je suis parti, laissant la famille derrière. La grande famille. Celle des vélos, mais surtout celle des amis.

À mon départ du Danemark, je n’étais pas triste, ce n’est pas mon genre d’être spontanément émotif, je suis plutôt « souvenirement » émotif. Je savais bien que quelques temps après, je repenserais à cette aventure avec un pincement au cœur. De la même façon que je m’ennuie des courses sur le Mont-Royal, du levé de soleil aux pratiques matinales de Frisbee à McGill, du patin sur le lac aux castors, du vélo sur le canal Lachine, du ski de fond dans les îles de Berthier avec mes chums, du camping sur le mont Washington, du vieux port de Montréal en hiver…

Souvenirs danois dans mon baluchon, je recommence à zéro en Suisse.

Hum, pas exactement à zéro; je dirais plutôt à 3.0...


Plus d'aventures à venir...


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J'ai reçu quelques réponses à mes énigmes. Voici celle que je préfère, qui vient de mon Papa:


Pour résoudre ces énigmes, on doit les attaquer en même temps.


Étape A) je relève l’interrupteur #1 de la première énigme


Étape B) je passe à la deuxième énigme et je place trois billes sur chaque plateau de la balance.


Etape B1) si les plateaux sont égaux je passe à l’étape C avec les trois billes non comparées, si la balance penche d’un côté, je passe à l’étape C avec les trois billes ‘’plus lourdes’’


Étape C) je place deux des trois billes sur les plateaux (une bille sur chaque), si les plateaux sont en équilibre la troisième bille est la plus lourde. (je quitte les lieux pour ne pas être blessé par l’autodestruction de la balance)


Étape D) je retourne à la première énigme et j’abaisse l’interrupteur #1, puis je relève l’interrupteur #2. J’entre dans la pièce, si la lumière est allumé c’est l’interrupteur #2, si la lumière est éteinte, je la touche, si elle chaude, c’est l’interrupteur #1, si non c’est le #3.



Énigme 3 :

Un roi égyptien possède 51 chameaux. À sa mort, il lègue la moitié à son premier fils, le tiers au deuxième et le neuvième au dernier. Les trois fils ne savent pas comment se séparer équitablement les chameaux. Vient alors 7 troubadours à dos de chameaux et ils annoncent aux princes qu’ils peuvent régler leur problème. Comment font-t-ils ?

Énigme 4 : Un banquier sait qu’un de ses 10 sacs de 10 pièces d’or qu’il possède est rempli de fausses pièces d’or. Une pièce falsifiée est exactement 5 milligramme plus léger qu’une pièce normale et toutes les autres pièces pèsent exactement 11 grammes. À l’aide d’une seule pesée sur une balance à cadran très précise, le banquier trouve le sac de fausses pièces d’or. Comment fait-il ?




Ça c'est à quoi je ressemblais quand j'ai déménagé la première fois avec mon sac...

This is what I looked like, kinda, when I was moving out the first time with my backpack.


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English Version



C'mon, it's not so bad if I'm just 60 days behind in my posts on my blog, don't worry about it, I have a memory of fire! : P

I have received several comments reminding me that my messages are really late, you won't tell me twice ;)

Besides, how do I remember the whos, whats, wheres, whens? I take notes! Like a modern Sherlock Holmes, I tap my iPod at lightning speed in order not to forget anything funny / interesting. But the truth is that life is not just a continuous series of funny and interesting events, sometimes it's boring or sad, some other times it's randomly or genuinely fun... So in high gear, here are my two months spent in Denmark. I dropped the details about my classes, my students parties, open mic bars, jazz cafe, BBQ at the beach, etc. ... The normal life what! Or almost...




Part III - The "normal" life


The day of my return (and moving out) was April 10, the day of my birthday. To cheer things up, I used the car of my new roommate to move-in! At the end of the day, I even had a Quebec-French-Polish 3-course meal. My life with Guillaume (Lyon) and Piotr & Anna (couple Poland) was 1000x more lively and animated. Without a microwave, freezer and washing machine / dryer at the house, I've learned to live without, washing my stuff to the residences of the school where I spent most of my time anyway to play Frisbee, study, listen to music, cook with the Italian, Spanish, American, Australian there ...


In Lyngby, where I live, the sky is clearly visible. Not as much as Tignish on Prince Edward Island, but enough to distract me when I returned late at night in Copenhagen by bike or train. One April day, when I returned, I decided to take my sleeping bag and sleep outside on the roof of the small shed in my backyard. When I woke up, I tried to subtly go inside but Guillaume saw me and did not seem at all surprised. Later, I learned that Anne had been shocked (almost frightened) to see someone sleeping on the roof of the shed and had warned Guillaume of my weird idea. I think they have kept that image of me as an weirdly adventurous guy since.

Also, the French community was more important to DTU in the spring of my exchange and I ended up meeting many of them. Our beautiful Quebecois accent always makes them laugh. One day William told the absurd idea his Québec roommates had of sleeping outside in April; the other had then simply replied: "Ah! Is your housemate Rémi by any chance?"


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After a busy session of frisbee, BBQ, and others, I finally sold my 4th and last bike (the one I have ridden to the Swedish National Park, near Mölle) two weeks before my departure from Denmark and I found myself without a bike for the first time in Scandinavian countries.


But be reassured, this was short lived, of course.


As I already mentioned, bikes are raining. The popularity of bikes is easily explained: in Denmark, one must pay taxes on the purchase of a car equivalent to 150% of the value of the car. In addition, driving lessons cost $ 5000 CDN. In short, this is no little investment!


To solve my problem of traveling, I took advantage of what the previous students had done during their stay: they had accumulated a dozen bikes from the street in the backyard. Most had their tires deflated, the chain rusting or the mechanics hoarse. It was beautiful to see, just like a small shelter for orphan bikes. I even invented for them a little story: there are youngsters, tires deflated and inexperienced; the fighters with the frame twisted and missing teeth (talking of the gears, of course) and there are veterans who have fought, did the Vietnam War and returned with crooked wheels, handlebars misaligned, missing fenders, covered with rust chain brakes. I am allowed to take a nice blue-sky veteran bike with the chain orange from rust, ready to break at any moment. But he held on, the little time I needed it.

Then I left, leaving the shelter behind. The big shelter. The bike's, but also the one I had built with new friends.


When I left Denmark, I was not sad, it's not usually how I react, "spontaneously emotional", I am rather "memories" emotional. I knew that some time later, I'll look back on this adventure with a twinge in my heart. In the same way, I miss the runs on Mont-Royal, sunrises at early morning McGill Frisbee practices, skating on Beaver Lake, cycling on the Lachine Canal, cross country skiing in Berthier Islands with my buddies, camping on Mount Washington, the Old Port of Montreal in winter ...


Danish memories in my backpack, I am rezeroing in Switzerland.

Um, not exactly zero in fact, rather 3.0...


New adventures to come...



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I received some answers to my puzzles. Here's the one I prefer, which comes from my Dad:


To solve these riddles, we must tackle them at the same time.


Step A) I turn on the switch # 1 of the first riddle


Step B) I turn to the second riddle and I put three balls on each side of the balance.


Step B1) if the plates are equal I go to step C with the three balls not compared, otherwise I proceeded to step C with the three heavier balls


Step C) I put two of the three balls on each plate, if the plates are balanced the third ball is the heaviest. (I leave the scene to avoid being injured by the destruction of the balance)


Step D) I return to the first riddle and I turn OFF the switch # 1, then I turn ON the switch # 2. I enter the room if the light is turned on, switch # 2 is the right one, if the light is off, I touch it; if hot, it's switch # 1, otherwise it is the third.


Riddle 3:

An Egyptian king has 51 camels. At his death he gives one half to his first son, the third to the second and the ninth to the third. The three sons don't know how to equitably split the entire camels among them. Then comes seven troubadours on camels and they announce the princes that they can resolve their problem. How do they do?


Riddle 4: A banker knows that one of his 10 bags of 10 pieces of gold he has in front of him is filled with fake gold coins. A counterfeit coin is exactly 5 mg lighter than a normal room and all the other pieces weigh exactly 11 grams. Using a precise scale and by using it only once, the banker finds the bag of gold coins. How does he do?


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