mardi 19 avril 2011

Dove si trova Rémi 3.6 - La vita è bella


J’ai eu plusieurs réactions avec mon envoie « Spécial St-Valentin » du 14 février dernier, à mon plus grand plaisir ! Ça m’a rappelé mes amis de Montréal, de Sherbrooke, de Québec et, en fait, de partout ailleurs. À ma famille, des Laurentides à Rimouski. Et à mes amis de PEI.


À PEI, j’ai eu un été mémorable à faire des bêtises, faire du 4x4 dans la boue, de la motocross à détruire le jardin des parents à ma boss, du wakeboarding (improvisé à l'aide d'un couvercle de conteneur derrière un bateau de pêche), de la pêche (et d'histoire de pêche au thon gros comme un homme), de la baignade de nuit, de l’escalade (et chute) de falaise, du vélo-camping, des feux de camp, des nuits d’étoiles filantes. À passer des nuits sans abri, des fêtes dans la forêt, sur la plage. Des soirées musicales entre amis, des soupers de fruits de mer, du homard à n’en plus finir... et tant d’autres aventures !


À me promener comme ça, d’un bout du globe à l’autre, j’ai eu l’occasion de m’embarquer des toutes sortes de nouvelles histoires… pour le plus grand plaisir de tous, moi le premier !


Maintenant que vous savez comment je bois mon café, on peut vraiment se parler des vraies affaires. Donc après 2 mois de silence et une décevante présence virtuelle, je reviens en force avec un tout nouveau récit. Enjoy.



Dove si trova Rémi 3.6 - La vita e bella


Si je devais choisir mon « aventure » préférée, je dirais que ma perpétuelle recherche de cohabitation serait un excellent candidat.


Après avoir été en résidence universitaire dans une maison étudiante, à PEI sur la pointe de l’île, ensuite dans un grand appart avec 4 filles, puis dans la banlieue de Copenhaguen et finalement dans un minuscule 3½ à Baden, il faut avouer que ça toujours été une expérience excitante… et angoissante.


L’idée d’emballer sa vie dans un sac, de dire au revoir aux gens qu’on aime puis partir en bus sans billet de retour, c’est ça qui est excitant et angoissant. Arriver à l’île du Prince Édouard (PEI), se faire accueillir par un pick-up et rouler jusqu’à ce qu’il n’y ait plus que de l’eau à droite, à gauche et droit devant, c’est excitant et angoissant. Mais jamais un été n’aura été aussi bien rempli!


Puis, il y a plus de 18 mois, au retour de mon été à PEI, je cherche un appartement alors que l’école est déjà commencée et je vis chez ma soeurette. Coup de chance : en prenant une bière au bar sur les jardins de McGill avec des amis, j’apprends que la copine d’un ami cherche un 5e locataire. Je me suis retrouvé à vivre dans une vieille maison, plein centre-ville, avec 4 filles et pleins d’amis dans le voisinage.


Fort de ma chance à l’automne, je décide de faire pareil à l’hiver au Danemark et me pète les dents sur la dure réalité danoise : les logements sont chers et indisponibles. Second coup de chance : l’université réussi à me placer, mais seulement parce qu’en hiver, il y a beaucoup moins de demande.


Je ne me le fais pas dire deux fois et je décide de m’y prendre d’avance pour la Suisse. La dure réalité me rattrape encore et j’apprends que la Suisse est surpeuplé*, et que les logements ont des prix encore plus exorbitants qu’au le Danemark.


*La Suisse n’est pas « densément » peuplé, c’est juste qu’il existe des lois qui contrôle assez strictement la construction de nouveaux bâtiments afin de protéger les grands espaces naturels qui font la fierté Suisse.


Puis ma chance tourne encore, pour la 3e fois en 3, et je trouve grâce à CouchSurfing des colocs vivant à Baden.


Pas que je suis superstitieux, mais je crois que de la chance, ça s’épuise. Donc je n’y pense pas à deux fois et j’abouti dans un petit logement du centre-ville de Baden. La ville est coquette, avec une petite forteresse au centre, une horloge surmontant la grande place, des rues pavées, une rivière la traversant et un petit pont en bois très « vintage ». L’appartement a trois pièces, une cuisine et une salle de bain; le salon, c’est ma chambre. J’occupe la chambre du vrai 3e coloc qui ne peut arriver pour cause de délai de visa. Deux semaines plus tard, ledit coloc arrive et le salon est maintenant habité par deux personnes, je dors sur un des divans.


Dormir sur un divan c’est bien quand on voyage, on s’y fait. Mais dans le confort de chez soi, c’est moins reposant, les courbatures et manques de sommeil au travail finisse par paraître.

Comme j’ai déjà raconté, on est plusieurs canadiens (surtout de Calgary) qui vivent à Baden et travaillons pour un an en Suisse pour un stage. Un jour, je suis allé faire un tour à l’un des appartements d’un ami et j’emprunte un petit lit pliable. Faire du vélo avec un lit pliable de 10lb sous le bras c’est pas jojo. En fait j’ai même réussi à tomber par-dessus le lit pliable (et le vélo), avec ma jambe drôlement coincée dans le cadre de mon vélo durant le « déménagement » en solo du lit. Une belle aventure ça aussi, toujours marrant de regarder les gens me donner un regard étrange dans la rue…


Donc maintenant, imaginez 4 gars, vivant dans ce petit appart : 2 divans, un lit, une table à manger, un bureau, un mini-frigidaire et une guitare se trouve dans le salon/notre chambre. 80% du temps le soir est passé à jouer de la musique, manger et jaser ensemble.


Une des exigences de vivre à 4 dans un logement pour 3 personnes est de partager aussi les clés, puisqu'on en a que trois. Ce petit épisode de ma vie m'a fait pensé au film "La vie est belle" de Roberto Benigni. Pour les gens qui ne connaissent pas ce film à succès de Roberto Benigni, je fais un "topo" rapide: Un jeune italien juif (Roberto) du temps juste avant la guerre rencontre une jolie fille et lui fait la cour comme seul un vrai Italien sait le faire. Un jour qu'il marche avec elle dans la rue, il dit à la demoiselle: "Le ciel va nous envoyer un signe qu'on est fait l'un pour l'autre" et crie "Maria" juste au dessous de la fenêtre d'une certaine Maria qui lance la clé de la porte d'entré par la fenêtre du dernier étage à son ami chaque jour. La Maria ne regarde pas qui l'interpelle et lance la clé par la fenêtre comme elle le fait toujours. La clé tombe dans les mains de Roberto.


Et bien voilà ce que moi et mes colocs nous sommes amusé à faire pendant 2 mois: un sifflement, un cri ou un coup de sonnette annonce qu'une clé est demandée. Et à chaque fois que ça se produisait (ce qui veut dire: tous les jours), je ne pouvais m'empêcher de penser à ce film.

C’était beau, le temps d’un été. Mais il a fallu y mettre fin et ça a été un bon changement.


Le déménagement s’est fait vraiment bien:

On a loué un camion, et déménagé nos meubles, nettoyer notre grenier (rempli de stock de plus de 10 générations de stagiaires qui ont passé avant nous (on estime que les premiers stagiaires sont arrivé autour de 1997) et nettoyer de fond en comble l’appartement que l’on quitte (la norme en Suisse en fait).


Guide « Déménager en Suisse, pour Dummies » :

1) CENSURÉ – ce texte risque de faire rire le lecteur dangereusement.

2) CENSURÉ – ce texte n’a pas été testé sur des animaux. Tests cliniques en cours.

3) Il y a eu la fois où on rempli le camion de tellement de meuble que l’un de nos amis est resté coincé à l’intérieur et il est resté debout derrière pour le temps d’un aller.

4) Ensuite, il y a eu la pluie!

5) À ce moment, on a finit la phase un du déménagement. Une petite bière (pour les autres, boo, je suis le conducteur) et un petit snack et hop : la phase 2 commence à 10pm.

6) Phase 2 consiste à aller chercher de nouveaux meubles (pratiquement gratuit, donné par des collègues de travail.

7) Premier arrêt : on dépose Colin qui va s’amuser à démonter son nouveau lit en pièce détaché. Cale et moi on part vers Lucerne, une petite balade de 110km aller-retour.

8) Cale et moi collectons un grand, magnifique, majestueux divan en coin et offrons, pour tout paiement, 6 Heineken.

9) Retour à l’appart, on assemble le monumental canapé en coin. Une fois satisfait, je repars chercher Colin qui a maintenant un lit en morceau à l’entré de là où se trouvait le lit tout assemblé 2 heures plus tôt.

10) On enfourne le tout dans le camion, puis en route vers Zurich, dernier stop!

11) Arrivé à Zurich, on va chercher un petit cadeau que je me suis permis de m’offrir cette année : un projecteur. Et un petit divan par le fait même.

12) De retour à Baden, notre appartement est finalement « ready to go », avec de beaux meubles, des belles personnes, une belle cuisine, un beau grand salon (aussi grand que notre ancien appart en entier!), deux balcons, 4 chambres et une pièce ouverte qui sert de fourre-tout. De tous les appartements que les stagiaires canadiens possèdent, on est maintenant le plus grand (mais le plus éloigné). C’est la classe.


Le complexe où l’on vit est au bord de la rivière Limmat, un terrain de basket, une petite épicerie et des espaces pour BBQ sont visibles de notre fenêtre. D’un côté la forêt, de l’autre la montagne, de l’autre la rivière qui nous contourne. On est bien tombé. 4 en 4.


Quelques jours après le déménagement, on reçoit un appel de notre ancien proprio :

« Vous devez aussi vider le sous-sol, vous avez un mois! »


Ben, Colin, Cale et moi se regardons : « Quoi? On avait un sous-sol? »


Bien en fait, le sous-sol en question aurait été un espace de rangement comme le grenier si ce n’était pour les générations de stagiaires précédents qui l’ont utilisé comme entrepôt à déchets… Et oui, on a eu droit à tout : porte en vitre sans cadre, des revues à n’en plus finir, des canettes de plastiques, de métal, des chaises brisées, des meubles en morceau. L’explication simple : jeter des déchets coûte de l’argent et les stagiaires ont trouvé un moyen de contourner le système.


C’est un peu comme si vous étiez Donkey Kong (j’ai eu une enfance de jeu Nintendo) et que vous vous attendiez à trouver une grotte rempli de bananes, mais en fait c’est que des bananes pourries. Et maintenant, on vous dit que faut tout nettoyer!


Il aura fallu trouver un plan, et vite parce que quelques jours plus tard, début septembre, je pars rejoindre ma sœur dans le Maroc en jeûne du Ramadan.



À suivre…


P.S. Quand je regarde ma vie en épisode comme ça, je pense à Trueman show. Est-ce que c’est juste une grosse magouille ?!



Mon ami, Jason, à la bataille d'oreiller de Zürich

My friend, Jason, at the Zürich Pillow Fight


Le jour international de la bataille d'oreiller - 2 avril, le moment idéal
pour se venger de ces mauvais coups du poisson d'avril!

International Pillow Fight Day - April 2nd, the day to get revenge on those April Fool's prank

_________________________________________________________________________________________________________________________________

English version


I had many replies to my "Special Valentine’s Day" post on February 14, to my greatest pleasure! It reminded me of my friends in Montreal, Sherbrooke, Quebec and, actually, everywhere n the world. It reminded me of my family, from the Laurentians to Rimouski. And to my friends of PEI.


In PEI, I had a memorable summer to do all kinds of foolish things, do 4x4 in the mud, dirt bike in the garden of my boss’ parents, wakeboarding (improvised using a fish container lid, pulled behind a fishing boat), fishing (and fishing stories of tuna as big as a man), swimming at night, climbing (and falling) cliffs, bike-camping, campfires, nights watching the shooting stars in the deep dark sky of North Cape… Spending nights homeless, party in the forest, on the beach… Evenings with friends around a fire with some music, seafood dinners, endless amount of lobster... and many other adventures!


As I wander like that, throughout the globe, I had the opportunity to get into all sorts of new stories ... to the delight of all, me first!

Now that you know how I drink my coffee, you can really talk about real stuff. So after two months of silence and a disappointing virtual presence, I come back strong with a whole new story. Enjoy.



Dove si trova Rémi 3.6 - La vita e bella

If I had to pick my favorite "adventure", I would say that my perpetual search of cohabitation would be an excellent candidate.

After being in residence in a university student house, then on the tip of the PEI island, and in a large downtown apartment with 4 girls, to end up in the suburbs of Copenhaguen and finally in a tiny 3 ½ to Baden, I must admit it’s always been exciting ... and scary.

The idea of
??packing your life in a bag, say goodbye to people you love and then go on a bus without a return ticket, that's what's exciting and scary. Getting to Prince Edward Island (PEI), being welcomed by a guy in a pickup and drive until there is only water, to the right, left and right ahead, it’s exciting and scary. But never had a summer been as amazing!

Then, a little more than 18 months ago, returning from my summer in PEI, I seek an apartment while the school has already started and I live with my sis. Fluke: over a beer at the bar on the grounds of McGill with friends, I learned that the girlfriend of a friend is looking for a fifth tenant. I found myself living in an old house downtown, with 4 girls and lots of friends in the neighborhood.

With all this luck, I decided to do the same in the winter in Denmark and I broke my teeth on the Danish harsh reality: the accommodations are expensive and unavailable. Second stroke of luck: the university managed to place myself, but only because in winter there is much less demand.

I do not get fooled twice and I decide to go about it in advance for Switzerland. The hard reality catches up with me again and I learn that Switzerland is overcrowded*, and that housing prices are even more exaggerated than in Denmark.

* Switzerland is not "densely" populated, it's just that there are fairly strict laws that control the construction of new buildings to protect large natural areas that are the pride of Switzerland.

Then my luck turned again, for the 3rd time in 3, and I find through CouchSurfing roommates living in Baden.
I'm not superstitious, but I believe you can run out of luck. So I do not think twice and I end up in a small apartment downtown Baden. The town is pretty, with a small fortress in the center, a clock tower in the main square, paved streets, a river around and a small wooden bridge very "vintage". The apartment has three rooms, a kitchen and a bathroom. The living room is my bedroom. I occupy the room of the real 3rd roommate who can not arrive due to visa delay. Two weeks later, the said roommate shows up and the living room is now inhabited by two people, I sleep on a couch.

Sleeping on a couch is good when you travel, we get used to it. But in the comfort of home, it is less relaxing, aches and lack of sleep at work end up being obvious.

As I have previously written, there are many Canadians (mostly Calgarians) who live in Baden and work in Switzerland for a year on an internship. One day I went to the flat of a friend and I borrowed a small folding bed. Cycling with a 10 lb folding bed under the arm is not a cakewalk. In fact, I even managed to fall over the folding bed (and bike) with my leg stuck oddly in the frame of my bike during the "moving" of the bed. A great adventure that too, always funny to watch people give me a strange look in streets...

So now, imagine four guys, living in this small apartment: 2 couches, a bed, a dining table, desk, mini fridge and a guitar in the living room / our room. 80% of the time in the evening is spent playing music, eating and talking together.

One of the requirements to live 4 in a flat for 3 people is to share also the key, since there are only three. This little episode in my life made me think the film "Life is Beautiful" of Roberto Benigni. For people who do not know this success movie or Roberto Benigni, I’ll super-speed the story for you: A young Italian Jew (Roberto) of the time just before the war meets a pretty girl he is courting as only a true Italian can. One day while walking with her in the street, he tells the girl: "Heaven will send you a proof we're meant for each other" and shout "Maria" just below the window of a certain Maria who throws the door key through the top-floor window to his friend every day. The Maria does not look who calls for her and simply throws the key by the window as she always does. The key falls into the hands of Roberto.
That is actually what my roommates and I have been doing for 2 months: a whistle, a shoot or a bell ring announces that a key is requested. And whenever it would occurs (which means: every day), I could only think about this movie.

It was beautiful, for the time of a summer. But it had to end and it was a good change.


The moving was really fine:
We rented a truck and moved our furniture, cleaning our attic (filled with stock of over 10 generations of trainees who have gone before us (it is estimated that the first trainees arrived around 1997) and thoroughly cleaned the apartment emptied (the norm in Switzerland actually).


Step-by-step “Moving in Switzerland for Dummies”:
1) CENSORED - this text might make the reader laugh dangerously.
2) CENSORED - this text has not been tested on humans. Clinical trials in progress.
3) There was the time we filled the truck so tight that one of our friends got stuck in and he remained standing for the time of a trip.
4) Then the rain arrived!
5) At this time, we finished phase one of the move. A small beer (for the other, boo, I'm the driver) and a small snack and presto: Phase 2 starts at 10pm.
6) Phase 2 is to get new furniture (practically free, given by colleagues).
7) First stop is drop Colin at some random place nearby, he will dismantle his new bed room in pieces. Cale and I leave for to Lucerne, a short drive of 110km round trip.
8) Cale and I collect a large, magnificent, majestic corner sofa and provide, for any payments, 6 Heinekens.
9) Back to the apartment, we assemble the monumental corner sofa. Once satisfied, I'm leaving to get Colin who’s now got a bed in pieces at the entrance of the appartment where the bed was fully assembled 2 hours earlier.
10) We shove it all in the truck, then off to Zurich, the last stop!
11) Arrived in Zurich, we go get a little treat I allowed myself this year: a projector. And a small sofa at the same time.
12) Back in Baden, our apartment is finally "ready to go", with nice furniture, nice people, nice kitchen, nice living room (as big as our entire old apartment), Two balconies, 4 bedrooms and an open room that serves as a 5th room. Of all the apartments that Canadian interns have, it is now the largest (but more distant). Totally worth it.

The housing complex where we live is surrounded by the Limmat River, a basketball court, a small grocery and BBQ areas, all visible from our 4th-floor flat. On one side the forest, the other the mountain, the other the river that curves around. That’s gold. 4 lucks in 4.


A few days after the move, we got a call from our former owner:
"You also need to empty the basement, you have a month! "

Ben, Colin, Cale and I looked at each other: "What? We had a basement? "

Well actually, the basement in question was actually a storage space just like the attic apart from the fact that the previous generations of students used it as waste storage... Yep, we had it all: the frameless glass door, the endless piles of magazines, the plastic/metal cans, broken chairs, furniture in pieces. There’s a simple explanation: it cost money to get rid of garbage and big items, so those guys thought of bypassing the system.

It's a bit like you're Donkey Kong (I had a childhood playing Nintendo) and you expect to find a cave filled with bananas, but they are actually rotten bananas. And now you’re told to clean up everything!

We had to figure out a plan, and quickly because a few days later, in early September, I'd be going to join my sister in Ramadan-fasting Morocco.

To be continued ...


When I look at my life in short episodes like this, I think of Trueman show. Is this just a big setup?!

lundi 18 avril 2011

Where is Rémi 3.5 - Coffee Break

English Follows,

Avec un moyen-long message “in-the-making”, j’ai pensé prendre une pause-café et vous envoyer une courte update…

Donc quoi de mieux, en pleine période de ménage du printemps, d’examens, de boulot et tout le tralala, que de parler de pause-café?

Petite histoire du café:

Le café n’a été introduit dans le « nouveau-monde » beaucoup plus tard que je ne le croyais, soit au 17e siècle.Probablement connu depuis la préhistoire en Éthiopie dans la province de Kaffa, le café n’aurait été transféré vers le port de Moka, au Yémen, qu’au 6e siècle.

untitled.JPG

- Café Moka -

Moi, au départ je pensais que tout ça venait des Azteques et Mayas, donc un peu de wikipedia plus tard, j’ai appris (à 22 ans, faut le faire…) que le cacao, ça n’a rien à voir avec le café. Le cacao serait un truc découvert au 11esiècle puis aura été sucré et ramené en Europe par les espagnols au 15e siècle.

Fascinant non ? Hmm, personnellement, je n’ai jamais été un fan de café, trop amère à mon goût. Je prends plutôt du chocolat chaud. Je me suis mis au thé aussi. Mais en réalité, c’est pas le café qui fait la pause-café, c’est la pause.

Quand je travaillais dans une petite entreprise de nettoyage, j’ai pris l’habitude de ne pas prendre mes pauses de 15 minutes l’avant-midi et l’après-midi. Je mangeais parfois même en travaillant et les journées de travail de 16h sont devenues normales. Puis j’ai eu un travail de Génie à PEI et j’ai appris à profiter des pauses du vendredi avec l’équipe.

Maintenant, ici en Suisse, la pause-café est du genre « libre-service ». Il y a une machine à café, dans la salle de café au bout du couloir, et les pauses y sont improvisées entre stagiaires spontanément. La créativité est importante et la pause-café est un élément important pour l’esprit créatif (Selon mon leader de groupe et wiki).

Bref, le chocolat chaud, il n’en a pas ici, alors j’ai commencé le café, et le thé. Et je trouve ça plutôt relaxant :

Méthode : (faites-le tout en lisant)


Café

1) Utiliser une large tasse ;

2) Poser un cube de sucre touchant le fond de la tasse de sorte qu’il émerge et soit toujours visible hors du café ;

3) Attendre qu’il absorbe le café puis s’effondre de lui-même.

* Nos cubes de sucre ne sont pas des cubes, ils sont plus longs que larges, ce qui rend cette méthode plus facile j’imagine…

Thé

1) Laisser tomber un cube de sucre dans une tasse remplie de l'eau chaude ;

2) Laisser dissoudre puis ajouter un sachet de thé ;

3) Laisser, laisser, laisser, pendant 3-4 minutes ;

4) Retirer le sachet puis observer le fond de la tasse tout en laissant la lumière pénétrer (Bien mieux les jours ensoleillé) ;

5) Osciller la tasse d'un côté à l'autre et noter le mouvement de vague que fait l'eau sucré, plus dense, au fond de la tasse.


Bonne chance dans votre prochaine médi-thé-tion !

Et pour bien terminer ce message des plus randoms et certainement pas relié à mon voyage Européen, vous devriez aller jeter un œil à l’un des vidéo du groupe de music OK GO, que j’ai découvert à l’automne dernier et dont j’aime beaucoup pour leur originalité. Commencez pas celui-ci : « This Too Shall Pass »

English Version

With a medium-long post “in-the-making", I thought of taking a little break and send you a quick update ...

So what's better, in the midst of spring cleaning, exams, the job and everything else, than talking about coffee?

The long-story short of coffee:

The coffee was introduced in the "new world" much later than I thought, which is in the 17th century. Probably known since prehistory in Ethiopia in the province of Kaffa, the coffee would have been transferred to the port of Moka, Yemen, in the 6th century.

untitled.JPG

- Kaffa Moka -

At first, I thought it all came from the Aztecs and Maya, so a little bit of wikipedia-ing later, I learned (at age 22, really...) that cocoa has nothing to do with coffee. Cocoa would be something discovered in the 11th century and has been sweetened and brought to Europe by the Spanish in the 15th century.

Fascinating, no? Hum, well, personally I have never been a fan of the bitter taste of coffee. I rather drink my hot chocolate, and now the too. But really, it’s not the coffee that makes the coffee break, it’s the break!

When I used to work in a small cleaning company, I got used not to take my 15-minute breaks in the morning and afternoon. Sometimes, I’d even eat while working and get in 16-hour shifts. Then I got an engineering job in PEI and learned to enjoy breaks on Fridays with the team.

Now, here in Switzerland, the coffee is of the kind "self-service". There is a coffee machine in the coffee room down the hall, and breaks are spontaneously improvised among interns. Creativity is important and the coffee is an important element for the creative mind (In my group leader and wiki).

In all cases, there’s no hot chocolate here, so I got into coffee and tea. And I find it quite relaxing:

Method : (faites-le tout en lisant)


Coffee

1) Use a large cup;

2) Put one sugar on the bottom of the cup so as to still see it emerging out of the coffee;

3) Wait for the sugar to absorb the coffee and collapse on itself.

* Our sugar are longer than large, so maybe it’s easier to have it stick out of the coffee instead of being completely covered…

Tea

1) Drop one sugar in a cup filled with hot water;

2) Let it dissolve and put the tea bag;

3) Leave for few minutes, remove the bag and observe the bottom of the cup;

4) Tilt the cup on one side and the other and you should see a wave of sweet water, more dense, at the bottom of the cup.


Good luck for your next medi-tea-tion !

And to conclude this most random post, clearly not related to my trip in Europe, you should have a look at one of the videos from the music group OK GO, that I have discovered only last fall; which I like for their originality. You could start with this one: “This Too Shall Pass