OK, toujours dans la continuité de devenir le maître JEDI des blogueurs, voici le 3e article de “Youské Rémi” en Allemand! Enjoy!
C'est une blague, voici un article en vrai bon québécois! :P
Premièrement, après avoir relu on dernier article, j'ai réalisé que c'était juste trop long et qu'un seul café le matin ne serait pas suffisant pour le lire un seul coup. Félicitation à tous ceux qui l'ont lu jusqu'à la fin, un morceau de robot pour vous!
Les lecteurs érudit que vous êtes auront sans doute réalisé que mon dernier message contenant un message encodé ultra secret dans mon dernier message (en fait je me suis pas relu et j'ai fait plein d'erreur) et je vais donc commencer à partir de cette phrase qui avait été restée incomplétée:
(google-translated english version follows...)
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Youské Rémi 1.2 – Amsterdam, Darwin et la théorie du chaos
Je dois avouer qu'il m'est arrivé moins de péripéties à Cologne et Aachen puisque j'ai été accueilli à bras ouvert par des amis Allemands. Je me laissais guider, comme j'aime le faire, et j'avais du bon temps entre amis.
Quand vient le temps que je prenne mes propres décision, c'est généralement là que les choses se gâtent. Ce premier voyage de Cologne à l'aéroport d'Amsterdam (AMS) en compagnie d'un étranger turc qui ne parlais qu'allemand par exemple. Mais ça conduit à des histoires sogrenue et absurde comme on les aimes.
À mon arrivé à l'aéroport, je me fais un snack à la Rémi. Il est 10h30 et le dernier train quitte à minuit, après ce sera un train par heure. Le hic, vous l'aurez deviné, c'est que je n'ai aucune idée de cet important détail. Je fais donc paisiblement les course dans l'épicerie de l'aéroport (oui oui, une épicerie...), mange tranquillos en me demandant là où je dois aller et décide d'aller demander au mec qui vends les billets de train. Au risque de me répéter, je dirai que “c'est toujours une question de TIMING” --> j'ai eu droit au dernier train à minuit. Toujours sans Internet, je dois me démerder pour arriver à l'auberge qui se trouve quelque part dans AMS. Non mais est-ce que c'est vraiment si grand AMS anyway? La réponse: Précisément exactement assez grand pour se perdre.
Donc une fois dans le train, avec mon sac à dos qui prends la moitié du couloir du train, je demande des indications aux mecs qui attends à côté. Un type au yeux rougis se retourne. Il est incompréhensible et ne semble pas savoir où il est lui-même. Je m'essaies alors avec deux filles juste à côté, des Argentiennes. Elles aussi quittent à la station d'AMS, elles font du CouchSurfing (CSing) depuis un mois déjà à deux et continue encore pour un autre mois. Ma curiosité est piguée et je jase avec elles. Ne sachant pas où je dois aller, je décide de demander à leur ami qui devait les héberger durant le séjour à AMS. Le type qui se pointe, un argentin qui travaille en production cinéma, ne sait pas où trouver mon auberge mais qu'il y en as pas loin de chez lui. Me voilà donc à suivre deux filles et un mec avec son vélo à travers la ville. La première impression que j'ai eu à la sortie de la garre de train et jusqu'au logis du mec est resté la même: Amsterdam est magnifique! Bâtiments coloré, ponts illuminés, réseau de canaux marins qui rappelle Venise et large rue.
Les deux CouchSurfers (Csers) ont bien voulu m'aider à me trouver quelques choses mais en vains. On se sépare, je me dirige de mémoire vers le centre ville, là d'où je viens. J'espère ne pas me perdre. Ipodtouch en main, je vérifie si un réseau Internet ne serait pas à porté de main. Je réalise que ma chance est restée en Allemagne et que la nuit s'annonce fraiche et longue. Pourtant, en vagabondant dans les rues, je finis par trouver un réseau, Je suis sauvé! Rapidement je télécharge la carte d'amserdam et recherche mon auberge: La plus près se trouve à 1km. Me voilà reparti!
C'était plaisant de voir tous ces cyclistes passer à mes côtés sur des vélos dans tout accabis, jeunes et vieux, couples et clochards, à cheval sur le guidons du vélo ou assis sur le « rack » arrière. Arrivé à l'auberge, je réalise qu'elle est fermée depuis peu. Il me faut aller à une autre auberge! Et la plus près est maintenant à 4-5 km et je dois retrouver un réseau Internet! Je vagabonde donc pendant plusieurs heures jusqu'à retrouver un réseau Internet. Il est maintenant 5 du matin et je suis épuisé. Disons qu'AMS de nuit, c'est rayé de la liste. D'ailleurs, alors que j'étais perdu, j'ai bien sûr abouti dans le Red Light District... Personnellement, je dirais que c'est intéressant parce que c'est un choc culturel, mais c'est troublant et déstabilisant: alors que je marche sur la rue en me demandant ce que je fais là, des femmes à peine habillées dans des petites pièces illuminé par une lampe rouge s'exibent et frappent sur la porte vitré devant elles pour attirer mon attention. Peu intéressé à rester trop longtemps dans le quartier, je poursuis mon chemin dans une ville qui est maintenant devenu silencieuse et bien moins illuminée.
À 6am, la ville reprends vie. Les trains repartent pour leurs destinations internationales, les bus recirculent dans la ville, le vélos réapparaissent, les tramways sont remis sur les railles. Le soleil matinal se fait deviné à travers les nuages. L'air se réchauffe.
Je sais où aller, j'y suis presque en fait. AMS de jour sera pour plus tard, un lit m'attends, mes pieds sont en grève et mes jambes vont se venger à mon réveil.
Malheureusement pour moi, la chambre tant attendue, le lit salvateur et l'oreiller de la délivrance ne m'était pas accessible avant 14h. J'avais encore plusieurs heures devant moi...
Certains d'entre vous auront peut-être déjà mis tous les morceaux du puzzle ensemble: c'était le moment parfait pour écrire mon premier message: Où-est-Rémi 1.0.
J'arrête ici la première partie de mon périple Amsterdamien pour vous rappeler mon objectif initial dans ce voyage à travers l'Europe:
Laisser toute la place au hasard, pour voir et expérimenter ce qu'il avait à m'offrir. Vous avez vu que jusqu'à présent, il m'a guidé vers les OFQJiens, mes amis à Aachen et Bergisch Gladbach, il m'a fait prendre le nord vers les pays-bas plutôt que Munich et il m'a joué des tour dans le centre-ville d'AMS. Une solution facile aurait sans doute été de planifier mon voyage de sorte que mes déplacement et destinations soit mieux déterminées. Mais les plus belles et mémorables choses qui me sont arrivées dans ma vie l'ont été à cause d'événement incongru et random et parfois absurde. Et c'est comme ça que je l'aime ma vie, avec une bonne dose de chaos et de sélection naturelle.
Pour mon Album Photo, suivez ce lien.
Teeth to the wind!
R&D
I am so jealous of your adventures, Remi :D
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